dimanche 18 juillet 2010

Nécrologie révolutionnaire

Nous connaissons vingt-deux prêtres appartenant, à un titre ou à un autre, au diocèse de Quimper, qui auraient péri de mort violente, pour ne s’être pas soumis aux lois de la Constitution civile du Clergé, et cela soit par la fureur populaire, soit par suite d’une condamnation prononcée contre eux.

Neuf appartenaient au diocèse de Léon : MM. Claude-Alexandre LAPORTE, s.j. , vicaire de Saint-Louis de Brest (mort à Paris dans les massacres de septembre 1792), Jean DREVEZ, vicaire à Saint-Sauveur de Brest (guillotiné à Brest), Jean HABASQUE, vicaire à Kerlouan (guillotiné à Lesneven), Guillaume PETON, vicaire à Kerlouan (guillotiné à Lesneven), Jean BRANELLEC, vicaire à Saint-Pol de Léon (guillotiné à Brest), Tanguy JACOB, vicaire à Saint-Pabu (guillotiné à Brest), Yves MEVEL, capucin de Roscoff (guillotiné à Brest), François LE GALL, recteur de Plouénan (guillotiné à Quimper), François CORRIGOU, aumônier des Ursulines de Léon (guillotiné à Quimper), Yves COAT, prêtre à Nantes, originaire de Saint-Thégonnec (mort noyé à Nantes), Claude CHAPALAIN, vicaire à Sizun (guillotiné à Brest).

Neuf prêtres appartenaient au diocèse de Quimper : MM. Louis-Vincent GILART DE L’ARCHANTEL, chanoine (fusillé à Quiberon), François LE COZ, recteur de Poullaouen (guillotiné à Quimper), Jean-Etienne RIOU, recteur de Lababan (guillotiné à Quimper), Gabriel RAGUENES, vicaire à Landudec (guillotiné à Quimper), Jean-Sébastien ROLLAND, vicaire à Trébrivan (guillotiné à Quimper), Jacques-Pierre BURLOT, prêtre à Saint-Guen (guillotiné à Saint-Brieuc), François-Hyacinthe LE LIVEC, s.j. , né à Quimper (mort à Paris dans les massacres de septembre 1792), Vincent-Joseph ROUSSEAU, s.j. , aumônier des Ursulines de Carhaix (mort à Paris dans les massacres de septembre 1792), Nicolas-Marie VERRON, s.j. , né à Quimperlé (mort à Paris dans les massacres de septembre 1792).

Deux prêtres, enfin, appartenaient au diocèse de Tréguier : MM. Louis-Marie COUNAN DES JARDINS, chanoine du Mur, Morlaix (guillotiné à Saint-Brieuc), Augustin LE CLEC’H, de Plestin, saisi à Morlaix (guillotiné à Brest).

Source : Bulletin diocésain d’histoire et d’archéologie, Diocèse de Quimper, 1918, p. 28-29.

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